Le plus jeune milliardaire du monde : quel âge et quel parcours ?

21 ans et déjà à la tête d’une fortune de 2,3 milliards de dollars : Kevin David Lehmann n’a pas attendu la trentaine pour rejoindre le gotha planétaire des ultra-riches. Le magazine Forbes le place, sans surprise, tout en haut du podium des plus jeunes milliardaires de 2024. Son secret ? Une participation héritée dans la chaîne de pharmacies dm-drogerie markt, symbole d’une nouvelle génération qui reçoit le flambeau sans passer par la case start-up ou innovation à tout prix.

Âge, chiffres clés et tendances : qui sont vraiment les plus jeunes milliardaires du monde ?

Kevin David Lehmann règne sur la catégorie des fortunes juvéniles, avec ses 2,3 milliards de dollars. Mais il n’est pas le seul à s’imposer si tôt. Chaque année, Forbes dévoile des nouveaux visages : héritiers discrets, jeunes stars de la tech, enfants de l’industrie. Un fait s’impose : la plupart de ces milliardaires n’ont pas dépassé la vingtaine. Et, à chaque génération, certains repoussent encore un peu plus les limites de la précocité.

Pour donner corps à cette réalité, voici quelques exemples concrets parmi les profils les plus marquants :

  • Nom : Kevin David Lehmann
  • Âge : 21
  • Fortune estimée (milliards $) : 2,3
  • Origine de la richesse : Pharmacies dm-drogerie markt (héritage)
  • Nom : Clemente Del Vecchio
  • Âge : 19
  • Fortune estimée (milliards $) : 4,4
  • Origine de la richesse : Luxottica (héritage)
  • Nom : Kim Jung-youn
  • Âge : 21
  • Fortune estimée (milliards $) : 1,7
  • Origine de la richesse : Nexon (héritage)
  • Nom : Livia Voigt
  • Âge : 19
  • Fortune estimée (milliards $) : 1,1
  • Origine de la richesse : WEG (héritage)

Dans ce palmarès, une tendance saute aux yeux : la domination des héritiers est manifeste. Ces jeunes milliardaires sont propulsés par des parts d’entreprises familiales, bâties par les générations précédentes. Parfois, un parcours sort du lot, comme celui de Kylie Jenner qui s’est hissée tout en haut grâce à sa marque de cosmétiques, avant que Forbes ne modifie sa méthodologie.

Les secteurs concernés ? Sans surprise : technologie, pharmacie, cosmétiques, industrie. Les fortunes gonflent à la faveur de transmissions bien orchestrées ou de croissances spectaculaires. D’une année à l’autre, le classement Forbes évolue à la marge, mais son socle reste stable : héritiers de l’industrie, étoiles montantes de la tech ou du show-business.

Parcours étonnants : de la jeunesse à la fortune, quelles histoires derrière ces réussites précoces ?

Derrière ces patronymes, on devine des histoires familiales marquantes. Le cas de Kevin David Lehmann l’illustre parfaitement : à 18 ans, il reçoit une part majeure de dm-drogerie markt, transmise par son père, et devient l’héritier d’un empire bâti patiemment. Ici, l’entrepreneuriat n’est pas requis : l’ascension repose sur une succession minutieusement planifiée.

Le scénario se répète pour Clemente Del Vecchio. À peine majeur, il prend les rênes d’une partie de Luxottica, géant industriel façonné par sa famille. En un instant, il se retrouve propulsé au sommet, avec une place de choix dans les palmarès internationaux.

Livia Voigt, elle, partage avec sa sœur la gestion d’une participation dans WEG dès l’âge de 19 ans. Leur entrée dans la sphère des ultra-riches tient avant tout à la transmission familiale, plus qu’à l’aventure entrepreneuriale individuelle.

Les jeunes milliardaires autodidactes sont rares. Kylie Jenner dans la cosmétique, Evan Spiegel avec Snapchat, Palmer Luckey chez Oculus VR : ces trajectoires fulgurantes attestent de la difficulté à s’imposer sans filet. Mais ces exceptions confirment une règle dominante : la fortune s’acquiert d’abord par héritage, bien plus souvent que par création ex nihilo.

Jeune professionnel dehors avec valise dans la ville ensoleillee

Génération Z milliardaire : ce que révèlent leurs trajectoires sur la richesse d’aujourd’hui

Avec la génération Z, la carte mondiale des grandes fortunes se redessine. Tout s’accélère : la transmission s’opère plus tôt, parfois entre les mains d’héritiers encore adolescents. Les études UBS et Knight Frank l’annoncent sans détour : la rotation du patrimoine atteint un rythme inédit.

Aujourd’hui, amasser une fortune colossale ne passe plus systématiquement par la création d’entreprise. Kevin David Lehmann, Clemente Del Vecchio, Livia Voigt ont bâti leur statut sur l’accumulation de leurs familles. Ce passage de relais prend la forme de holdings, d’accords familiaux, de réseaux solides. Même en France, les grandes dynasties industrielles, comme Dassault, s’organisent méthodiquement pour orchestrer la transmission.

Pour mieux cerner les points communs à cette nouvelle génération de milliardaires, voici les traits qui ressortent :

  • Fortune estimée : plusieurs milliards de dollars dès la majorité
  • Origine : issue presque exclusivement du cercle familial, rarement fruit d’une percée individuelle
  • Profil : jeunesse affirmée, réserve affichée dans l’espace public et les médias

Une nouvelle ère se dessine : celle d’une discrétion revendiquée. Les jeunes milliardaires de la génération Z préfèrent gérer leur patrimoine loin des projecteurs. L’époque où il fallait réinventer la roue pour se hisser au sommet n’est plus la norme pour cette poignée ultra-privilégiée. La richesse se transmet désormais plus vite, à des héritiers toujours plus jeunes. Les visages changent, mais l’histoire reste, solidement ancrée dans le patrimoine familial. Et pendant que certains apprennent à marcher, d’autres, déjà, gèrent des milliards.